Plus tard dans la soirée :
20h45 : Tout le monde se donne rendez vous Place de la République pour finir bien la journée ! Si il se passe des trucs à Répu ça sera sur cet autre article !
20h : La journée a été mouvementée. Au moins trois arrestations au niveau de l’avenue Dorian. Un canon à eau était planqué rue de Picpus ainsi que trois motos de « voltigeurs ». Les affontements on duré plus d’une heure avant que les flics ne tentent de nasser la place. Les flics ont utilisés massivement des gazs lacrymos très dense en gazs, de nombreuses grenades de désencerclement et quelques grenades offensives. Des manifestant’es ont pu s’échapper par la rue du Faubourg saint-Antoine et ont monté des barricades pour ralentir la police. Celle ci a dut faire demi tour en direction de Bastille. D’autres manifestant’es sont partie par le Boulevard Diderot. Toute l’après midi un hélicoptère survolait les points chauds de la manifestation.
La CGT a décidé de ne pas poursuivre la manifestation jusqu’à la place où les affrontement avaient déjà commencés. Elle s’est arrétée à l’angle de la rue Picpus.
19h15 :
Masse de camion avec grilles anti émeute en direction de Bastille. Une partie des manifestants a pu s’échapper de la nasse à Nation et est partie en manif sauvage.
19h : Une meuf s’est faite ravavagé la gueule au fash ball lors de l’arrivé à Nation (aux alentours de 17h). Elle a pris le projectile en plein dans le nez alors qu’elle était stationnée sur une des buttes qui bordent la place. Elle est actuellement à l’hopital Saint Antoine.
18h40 : Il y aurait 9 interpellations au moins, ça chauffe toujours à Nation.
18h20 : des milliers de personnes ont convergées vers Nation cet après-midi dans un cortège dense et divers. En slogan, en musique, lycéns, étudiants, familles, syndicats ont défilés sous l’oeil mençant de l’hélicoptère des flics suivant activement la tête du cortège. Arrivée à Nation sous les gaz et fumigènes sur une place verrouillée par un dispositif policier d’envergure. Des charges ont lieu sur le faubourg St Antoine.
- 15h10 : Le cortège est bloqué à l’entrée de la place de la Bastille. Sinon y a énormément de monde et une bonne ambiance dans le cortège.
- 14h55 : Premiers affrontements boulevard du temple. Quelques petards sont partis. Les flics ont réagi immédiatement. Les CRS ont chargé de tous les cotés et des rues latérales. Grand renforts de gaz lacrymo. Le cortége est fractionné en plusieurs morceaux. Les bacqueux se font plaisir. On a pas encore d’infos sur les arrestations mais à priori il y en aurait.
Le véhicule (un jumpy cette fois) au grand drapeau pirate blanc qui sert de cortège aux autonomes sera là demain sur la place de la République à partir de 13h (Bd du Temple). Rejoignons-nous !
Communiqué des syndicats CNT de la région parisienne.
Le mouvement de lutte contre la loi Travail et pour la défense des droits des salariés est dans sa quatrième semaine. Loin de s’essouffler le mouvement prend de l’ampleur tant dans la grève que dans la mobilisation dans la rue. La destruction du Code du travail a été le catalyseur de toutes les colères sociales qui se sont accumulées ces dernières années : stagnation, voire baisse des salaires, chômage de masse, destruction des services publiques, attaques contre la sécurité sociale et les retraites, logements sociaux délabrés... Cette loi El Khomri n’est d’ailleurs que la suite de lois profondément anti-sociales telles que, pour les plus récentes, la loi Macron ou l’ANI (accord national interprofessionnel) sur « la compétitivité et la sécurisation de l’emploi ».
Trop c’est trop !
La loi Travail est le symbole de cette politique libérale qui fait la part belle aux pouvoirs capitalistes sur le dos de la population. C’est pourquoi il faut élargir les revendications au-delà de cette loi spécifique. Faire reculer le gouvernement doit permettre de lancer une dynamique pour améliorer les conditions de travail, d’études et de vie de toutes et tous.
Les étudiantEs et lycéens, fortement mobiliséEs depuis plus d’un mois ont d’ores et déjà élargi leurs revendications.
5 avril, 9 avril : on continue !
C’est de la responsabilité de chacunE de rejoindre le mouvement social en cours, en faisant grève ou en manifestant. Ne pas lutter aujourd’hui, ce serait devoir rendre des comptes aux générations futures à qui il faudrait expliquer pour que nous les aurions laissées sans protections face au capitalisme destructeur.
L’ union des syndicats CNT de la région parisienne appelle :
- l’ensemble des salariés à se réunir en assemblée générale pour organiser la mobilisation, et à préparer et organiser la grève, dès le 5 avril, en mettant en place, par exemple, des caisses de grève.
- à manifester le mardi 5 avril et le samedi 9 avril.
Ne nous lamentons pas, organisons-nous !
Seule la lutte paye !