Rroms stigmatisées, campements brûlés à Marseille et détruits à Saint Denis, femmes voilées agressées, Clément, militant antifasciste, assassiné… Mais qui est réellement en insécurité ?
Aujourd’hui, le FN et les groupuscules fascistes gagnent tous les jours en confiance. Leurs idées se répandent, leur haine se diffuse, leur violence se généralise.
Face à la multiplication et la banalisation de ces attaques, il est temps d’organiser la riposte. Se taire c’est accepter d’être les futures victimes de cette haine aveugle. Il est important d’être solidaires et de faire bloc ensemble face à la violence raciste et xénophobe, et face à l’extrêmedroite qui les nourrit tous les jours.
Il est du devoir de toutes les antifascistes et toutes ceux et celles qui refusent la présence de l’extrême droite dans nos rues, dans nos quartiers.
Samedi 26 octobre, nous marcherons au départ du marché des Pablos, où il y a quarante ans encore se dressait l’un des plus grands bidonvilles de France, peuplé majoritairement d’Algériens et de Marocains, victimes des lois discriminatoires et du massacre du 17 octobre 1961 où ils et elles furent jetées à la Seine.
Nous prendrons la direction de la Place de la Boule, à deux pas du siège national du FHaine pour rappeler ses racines fascistes, collabos et colonialistes. Enfin, nous irons en direction du Mont Valérien, sur la commune de Suresnes, où, entre 1940 et 1944, des milliers de résistantes et d’otages ont été fusillées par les Nazis. Ce lieu doit rester celui d’une mémoire antifasciste vivante.