Un article sorti dans le Parisien en fin de semaine affirme qu’une partie du quartier La Chapelle serait interdite aux femmes par la présence de trop nombreux hommes dans la rue, pour ne pas parler des réfugiés.
L’article est immédiatement repris par les médias, comme RTL, France Info... Et vendredi 19 mai 2017 le collectif SOS La Chapelle, des élus LR et Valérie Pécresse se réunissent aux pieds du métro La Chapelle pour en appeler à l’intervention immédiate du nouveau gouvernement. Valérie Pécresse propose aussi une aide à la sécurité à tous ceux qui ont peur. Un budget sorti tout droit des caisses du Conseil régional d’Île-de-France et dont la Mairie de Paris ne voudrait pas selon Mme Pécresse. Bref, le feu aux poudres.
Pourtant les habitantes ne reconnaissent pas leur quartier dans ces propos et « ne se sentent pas concernées ».
Les femmes de la chapelle, par F. Roy/ Salaam Quand même
Elles expriment être « mal à l’aise » non pas par la présence des migrants, qui sont discrets et plutôt protecteurs envers les femmes, mais vis à vis de cette polémique qui a pris une dimension nationale en quelques heures. Elles ne comprennent pas ce qu’elles nomment être une « manipulation » dont les visées sont « clairement politiciennes à l’approche des législatives », et dont les propos sont étonnement repris par tous les média sans contre-enquête.
Un rassemblement s’est tenu jeudi 25 mai à 18h place de la Chapelle :