Christophe Nedelec, un des porte-parole du collectif Sauvons la Dhuis, explique comment celui-ci a été amené, dans la foulée de son combat pour la préservation du site de l’aqueduc de la Dhuis, à tenter de voir de près dans quel état de contamination se trouve le fort de Vaujours. Situé à 27 km à l’est de Paris, ce fort a en effet abrité, de 1951 à 1997, le centre de recherche et d’expérimentation sur les détonateurs des armes nucléaires du Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Depuis, aucune décontamination sérieuse n’a été entreprise, et l’État vient d’autoriser Placoplâtre (filiale de Saint-Gobain), après lui avoir vendu le site, à en exploiter à ciel ouvert le gypse du sous-sol. La population locale, qui subit déjà les conséquences sanitaires de la contamination, est mobilisée pour tenter d’empêcher ce désastre. A travers ce récit, on comprend jusqu’où peuvent aller l’irresponsabilité vis-à-vis des populations et le déni de démocratie de l’État quand il s’agit de nucléaire... et des profits d’une multinationale française.
[Radio] Le scandale du fort de Vaujours
Un des porte-parole du collectif Sauvons la Dhuis, explique dans quel état de contamination se trouve le fort de Vaujours. Situé à 27 km à l’est de Paris, ce fort a en effet abrité, de 1951 à 1997, le centre de recherche et d’expérimentation sur les détonateurs des armes nucléaires du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).