Les squatteur-euse-s détailleront peut-être dans un texte le processus d’ouverture, leur projet, et plus précisément comment l’expulsion a eu lieu.
Ce qui est certain, c’est qu’en début de soirée, de nombreux flics équipés comme il se doit (tenues anti-émeute, casques, matraques, flashballs, gazeuses, etc.) ont déboulé devant le squat dans l’intention de l’expulser.
La porte d’entrée étant barricadée, les flics sont passés par derrière, avec la collaboration exceptionnelle du supermarché Diagonal situé au rez-de-chaussée de l’immeuble squatté. Sympa l’union entre le monde de la marchandise et le monde de la répression ! Rien de nouveau sous le soleil, cependant.
Une partie des occupant-e-s ont été interpellé-e-s à l’intérieur de l’immeuble puis embarqué-e-s dans des véhicules de police, direction le comico… Quelques dizaines de personnes, présentes en solidarité, ont tenté en vain de bloquer le passage des véhicules de police, en criant « Libérez nos camarades ». Les flics ont sorti matraques et gazeuses pour faire dégager les personnes solidaires (mélange de militant-e-s, squatteur-euse-s et voisin-e-s).
Une expulsion immédiate (et « illégale ») supplémentaire… D’autres infos viendront vraisemblablement un peu plus tard.
Tant qu’il y aura la propriété privée et des bâtiments vides, il y aura des squatteur-euse-s !
[Article publié initialement sur Squat.net.]