Dans les centres de rétention et les prisons, on en parle rarement mais quotidiennement il y a des actes de résistance individuels et collectifs. Ce n’est pas la première fois que le centre de rétention de Vincennes est détruit suite à un mouvement de révolte. En 2008 déjà, suite à la mort d’un des leurs laissé mourir sans soin par les flics qui gardent le centre, les retenus (c’est ainsi que l’administration appelle les personnes enfermées dans les centres de rétention) s’étaient révoltés et le centre avait entièrement brûlé. Cette année là, 6 mois de protestation et de lutte s’étaient enchaînés. Cette lutte a été racontée dans un livre « Feu au centre de rétention » qui a servi à collecter de l’argent et à organiser une campagne de solidarité avec les sans papiers accusés d’avoir mis le feu au centre. Ce livre est en libre accès sur internet à l’adresse suivante : Feu au centre de rétention
Quand l’un des appareils de contrôle et de répression de l’État brûle, que ce soit une prison ou une voiture de police, il faut évidemment des coupables, rien que pour l’exemple. Sans doute, comme en 2008, des retenus vont être désignés et inculpés, risquant de lourdes années de prison. Avec eux comme avec toutes celles et ceux qui subissent le joug du capitalisme et de l’État et qui tentent d’y survivre ou de le renverser, il faudra être solidaire.
Le centre de rétention de Vincennes a brûlé le 1er juillet au matin
Cette nuit le centre de rétention de Vincennes, prison spéciale pour les personnes dites sans papiers a en partie brûlé suite à une révolte contre l’expulsion d’un Algérien selon ce que dit le parisien (voir le parisien )