Entre autres symptômes, on trouve ainsi largement répandue l’idée selon laquelle la version officielle des attentats en cacherait les coulisses véritables. Les coupables ne seraient pas ceux qu’on dit et une foule de données présentées comme factuelles seraient en fait falsifiées. Derrière le mensonge des médias dominants, la vérité serait pourtant facile à débusquer : ne sont-ils pas connus, ceux qui ont su tirer tout le profit de la situation ?
N’en ont-ils pas justement pris prétexte pour mener à bien la politique agressive et cynique que l’on sait, ajoutant d’ailleurs à leur propagande de guerre d’autres mensonges éhontés et désormais unanimement reconnus comme tels ?
Depuis plus d’une décennie, les tentatives d’explication alternatives du 11 septembre ont été à la source d’une foule d’initiatives, principalement relayées par Internet dont la massification, remarquons le, a été exactement concomitante. Ce qui ressort de ce flot de documentaires, livres et autres conférences est de qualité très variable, tant diffèrent les choix opérés par leurs auteurs, les moyens auxquels ils recourent ou les objectifs qu’ils semblent poursuivre. Pour ne prendre qu’un exemple du côté des documentaires, suivre un collectif de familles de victimes pour montrer combien la « commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis » n’a cessé de trahir leurs attentes (c’est le sujet de Press for Truth) n’a strictement aucun rapport avec le fait de mettre bout à bout les supposés « liens manquants » conduisant au dévoilement, ô surprise, d’une conspiration juive intersidérale derrière les attaques de Manhattan (on fait ici allusion au très pourri Missing Links).
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