Le graffeur OREAK s’est fait pécho en 2012 par la sous-direction régionale de la police des transports (SDRPT), elle-même accompagnée de journalistes de « 90’ enquêtes » en quête de sensationnalisme.
Il est aujourd’hui poursuivi par la SNCF pour destruction de bien qui lui réclame au passage plus de 631 000 € de dommage devant le tribunal de Melun ! (Info chopée sur le Parisien)
Alors que le graff s’invite dans les galeries et que les artistes les plus côtés s’arrachent à prix d’or, l’essence même de cette culture de rue (et de voies de chemin de fer !) continue à être jugée illégale et criminalisée.
Pour l’anecdote, cette surenchère bourgeoise sur la cotation du street-art a poussé le graffeur Blu à détruire lui-même et à plusieurs reprises ses œuvres ; une première fois à Berlin dans le quartier de Kreuzberg pour protester contre la gentrification du quartier.
Plus récemment à Bologne (Italie) lors de la tenue de l’exposition Street Art : Banksy & Co. [1] qui exposait ses œuvres sans autorisation de l’artiste, Blu a alors décidé d’effacer, avec l’aide des membres des centres sociaux XM24 & Crash l’intégralité de ses œuvres pour éviter qu’elles ne soient récupérées et exposées par la Fondation Carisbo. (une source sur allcityblog)