Selon un article du Parisien, la SNCF perd, du fait de la fraude, 300 millions d’euros par an, et la RATP 100 millions par an.
Leur conclusion : augmenter les contrôles, haro sur les fléaux [1] !
Les pauvres chéris, on se demande bien comment ils vont faire pour en rajouter, des contrôleurs-ses !
Les contrôles à quai se multiplient dans les gares SNCF (surtout sur des trajets comme Paris-Marseille, Paris-Rennes : si t’as pas ton billet tu ne montes pas dans le train) et les contrôles dans les rames dans le métro aussi. La nuit il y en a des tas dans les Noctiliens, suivis de près par les vigiles pas très détendus de la RATP sûreté. Le tram n’est pas épargné par les contrôleurs-ses, en civil s’il vous paît ! qui mettent leur brassard à la dernière minute.
Pour pallier ce « manque à gagner », la SNCF entend supprimer les billets réduits de ses employés (TF1 parle d’un « manque à gagner » de 140 millions d’euros). Peut-être à cause de nous, les fléaux.
La RATP fait des opérations d’affichage et de sensibilisation ridicules dans le tram (avec comédiens en costume de pirate !) qui doivent coûter une blinde. Encore à cause de nous, les fléaux !
Les billets de train augmentent de 1 à 2 % tous les ans, soit de 14 % depuis 2007, pareil pour la RATP (un passe Navigo sur 2 zones coûte 65 euros par mois).
Tout ça c’est à cause de nous, les fléaux, les sales fléaux...