Lundi 29 janvier 2018 après midi, sur fond de pleurs des matons, d’une tribune collective de détenus et d’une interview sur un journal internet, l’un des condamnés dans l’affaire de la voiture brûlée, a vu sa cellule mise à sac par une brigade d’agents spécialisée. Un téléphone et des objets jugés suspects par l’AP auraient été trouvés. Depuis lors, il s’est vu refuser l’accès à la salle d’étude, et promettre un transfert.
Le 8 février, un autre condamné dans la même affaire, en prison à Fleury depuis son arrestation en février 2017, a été transféré au Centre pénitentiaire de Meaux. Les permis de visite n’ont pour le moment pas suivi. L’audience devant le juge d’application des peines (JAP) pour une demande de libération conditionnelle déposée il y a maintenant deux mois, et qui devait se tenir en avril, risque d’être annulée car le JAP dépend du département de la prison.
Les transferts permettent de destabiliser les détenu-e-s, leur enlevant le peu de repères qu’illes ont en détention, cassant les possibles solidarités entre elles et eux. À l’extérieur, outre les parloirs, les solidarités entre visiteur-euses, les rassemblements, les « coucous » bruyants et lumineux sont eux aussi à reconstruire.
Ne nous laissons pas intimider. Mettons des grains de sable dans l’engrenage pénitentiaire. À l’intérieur comme à l’extérieur, il est toujours temps de se révolter.
Solidarité avec les prisonnier-es en lutte contre leurs conditions !
Abattons les murs des prisons !