Joy ne doit pas être expulsée et séparée de sa fille ! Stop à la double peine !

En France depuis 11 ans, Joy risque l’expulsion d’un moment à l’autre vers le Nigeria. Elle laissera derrière elle sa fille française âgée de 6 ans. Joy avait obtenu un titre de séjour en 2009 en qualité de parent d’enfant français mais qui n’a pas été renouvelé, suite à un délit pour lequel elle a été condamnée à une peine de prison et une interdiction définitive du territoire français. Joy a purgé sa peine et payé sa dette à la société.

Il est inconcevable que cette mère puisse être éloignée alors qu’elle a toujours maintenu des liens avec sa fille, placée en famille d’accueil depuis son incarcération en 2010. En effet, un maintien des liens avait été décidé par le juge des enfants qui l’autorisait à voir sa fille une fois par mois au centre pénitentiaire. Joy est accompagnée dans un parcours de réinsertion qui a pour finalité de reconstituer la cellule familiale avec sa fille.
La prochaine rencontre avec cette dernière est prévue le 30 janvier 2015 mais si Joy est expulsée, les liens mère-enfant seront brisées à jamais et les conséquences seront irréversibles sur le bien-être de cette petite fille. Parce que la France doit respecter l’intérêt supérieur de cet enfant, qu’elle ne peut balayer d’un coup de revers de la main tout le travail entrepris par les services spécialisés, merci d’interpeller massivement les responsables de cette ignominie (coordonnées ci-dessous). La place de Joy est ici auprès de sa fille française dont elle est la seule parente, le père ayant rompu les liens avec sa fille depuis l’incarcération de la mère. De plus, sa fille est scolarisée en France et fait l’objet d’une mesure d’assistance éducative prononcée par le juge des enfants.
Dans un souci de confidentialité, il n’est mentionné que le prénom de l’intéressée mais le préfet et le ministre n’auront aucun mal à identifier clairement de qui il s’agit.
Merci de diffuser largement cet appel autour de vous. Voir ci-dessous le modèle de lettre à adresser. D’avance, merci pour elle et sa fille !!!

Ci-dessous, modèle de lettre à adresser d’une part au préfet de Seine-et-Marne et d’autre part au Ministre de l’intérieur :

Pour sa libération immédiate, écrire au Préfet de Seine-et-Marne :

Préfet :Jean-Luc MARX

jean-luc.marx@seine-et-marne.gouv.pref.fr

Fax : 01 64 71 75 03

Secrétaire général préfecture 77 : Nicolas DE MAISTRE

fax : 01 64 71 76 06

nicolas.de-maistre@seine-et-marne.gouv.pref.fr

Élysée et Ministère de l’Intérieur

jean-pierre.jouyet@elysee.frsylvie.hubac@elysee.fr
premier-ministre@pm.gouv.fr
manuel.valls@pm.gouv.fr
bernard.cazeneuve@interieur.gouv.fr
thierry.lataste@interieur.gouv.fr
eric.morvan@interieur.gouv.fr
sec.chefcab@interieur.gouv.fr
antoine.molina@interieur.gouv.fr
gabriel.kunde@interieur.gouv.

Monsieur le Préfet,

Je me permets d’attirer votre attention sur la situation dramatique de Joy, mère d’un enfant français, placée en rétention au Mesnil Amelot sur votre décision le 30 décembre 2014, en vue de son expulsion vers le Nigeria.

Présente en France depuis 2003, Joy est la mère d’une petite fille âgée aujourd’hui de 6 ans et de nationalité française du fait de sa filiation paternelle.

En 2009, Joy obtient son premier titre de séjour « vie privée et familiale » en tant que parent d’enfant français.

Suite à son incarcération et l’interdiction du territoire français prononcée à son encontre,

Madame n’a pas été en mesure de renouveler son titre de séjour.

Le père de sa fille n’a aucun contact avec elle. L’enfant a été placé dans une famille d’accueil et est scolarisée en classe de CP en France.

En dépit de son incarcération, Joy a entretenu une relation stable avec son enfant. Elle se rencontraient une fois par mois et étaient en contact régulier par téléphone. Durant cette période, Madame s’est mobilisée afin de régulariser sa situation administrative, elle a fait plusieurs recours qui sont restés sans suite. Elle a également travaillé avec l’aide d’une structure spécialisée un projet de réinsertion adapté à sa situation personnelle qui avait pour finalité de reconstituer la cellule familiale avec sa fille.

La prochaine rencontre avec cette dernière est prévue le 30 janvier 2015 mais si Joy est expulsée, les liens mère-enfant seront définitivement brisés et les conséquences sur le bien-être de cette petite fille seront indéniablement irréversibles.

Par conséquent, dans l’intérêt supérieur de son enfant, je vous demandons de renoncer à l’expulsion de Madame.

Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de mes respectueuses salutations.

Note

Dernières nouvelles :

Un vol était affiché depuis quelques jours pour le 19/01([hier]) mais en l’absence de laissez-passer consulaire, nous pensions qu’il s’agissait d’un vol prévisionnel. Joy a été prévenue à l’instant que les escortes viendront la chercher à 8h30 pour l’emmener à l’aéroport. Un vol pour Abuja est prévu à 11h00. Pourquoi infliger une telle souffrance à une gamine qui a déjà mal vécu l’incarcération de sa mère ? Pourquoi mettre à mal tous les efforts entrepris pour maintenir une relation mère-enfant ? Le ministre, la préfecture font fi de tout cela, malgré les multiples interpellations... [Un soutien] l’[a] briefée pour un éventuel refus d’embarquement. Merci à tou(te)s de faxer, mailer sans relâche pour obtenir la libération de Joy qui a lourdement payé sa dette à la société !

Mots-clefs : enfance | expulsions
Localisation : Seine et Marne

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