Journée d’hommage à Lamine Dieng

Seize ans après la mort de Lamine Dieng, un moment de comméloration, de rencontres et d’ateliers : le 17 juin à partir de 12h, au Centre Paris Anim’ Place des fêtes, Paris 19e

2007-2023

16 ans de lutte contre les violences, les crimes d’État et le racisme systémique.
Le comité vérité et justice pour Lamine Dieng vous invite à une journée de commémoration autour de débats, de formations, d’ateliers et de témoignages sur les violences policières, pénitentiaires, judiciaires, psychologiques, sexistes, sexuelles....
Battucada, chorale, sérigraphie, graph, espace enfants, concert...

le 17 juin 2023 à partir de 12h
Centre Paris Anim’ Place des fêtes
2-4 rue des Lilas, Paris 19e
Accessible aux personnes à mobilité réduite

Il y a 16 ans, notre frère, fils, oncle, ami, Lamine Dieng mourait à quelques pas de la maison familiale, des mains de 8 policiers parisiens, le 17 juin 2007.

Depuis, nous, parents, amis et soutiens avons affronté 10 longues années de procédures judiciaires afin de faire reconnaître la culpabilité de ces 8 agents pour le lynchage de Lamine.

Dix ans qui ont débouché sur un non-lieu définitif par la juridiction française en 2017, ceci alors même que les expertises médicales concluaient à l’asphyxie mécanique par ces policiers en tant que cause du décès.

En 2018, la famille a poursuivi son combat pour la vérité et la justice en amenant le dossier devant la Cour européenne des droits de l’Homme.

Et en juin 2020, après 13 ans de confrontation judiciaire, l’État français a été obligé de reconnaître la torture infligée à Lamine et le crime :
Ses policiers ont violé l’art. 2 de la Convention sur le droit à la vie.
Ses policiers ont violé l’art. 3 sur les traitements inhumains et dégradants.
Aveu suivi du versement des indemnités fixées par la Cour à la famille de Lamine.

En parallèle, la République française a aussi publiquement démontré qu’elle n’entend pas punir ses agents meurtriers et défaillants.

Lamine a été lynché par la police, déshumanisé par l’appareil judiciaire, et l’État couvre ses agents : telle est la norme sur le sol français.
Et encore en 2023, car les classements sans suite, les non-lieux, les relaxes, les acquittements s’accumulent.

ON N’OUBLIE PAS, ON NE PARDONNE PAS !

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