Le but de l’opération est de visibiliser, en ce jour d’élection, la lutte contre l’accord de l’Unedic sur le chômage signé par le Medef, la CFDT et FO dans la nuit du 21 au 22 mars 2014.
Cet accord loin de toucher seulement les intermittents va frapper de plein fouet les intérimaires, c’est-à-dire les plus précaires mais aussi l’ensemble des chômeurs en réduisant, par exemple, le taux de remplacement minimal d’indemnisation de 57,4 % à 57 % du salaire brut.
- En augmentant les délais de carence pour l’accès aux indemnités, de 75 jours auparavant à 180 jours dorénavant.
- En reculant l’âge à 62 ans pour toucher les allocations jusqu’à la retraite.
- En réintégrant les intérimaires (annexe 4) dans le régime général ce qui implique la suppression de la majorité des contreparties légitimes face à la flexibilité subie.
Le but de cet accord est de faire plus de 400 millions d’euros d’économie sur le dos des salariés puisque le Medef n’a concédé aucune augmentation des cotisations patronales [1]
Vers 22h20, une fois le résultat du second tour des élections municipales donné, les flics ont viré le rassemblement.
Aujourd’hui comme demain, luttons pour que le gouvernement n’agrée pas cet accord scandaleux.