Samedi 5 janvier 2019, à Paris une vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. C’est celle d’un homme sur la passerelle Sédar-Senghor qui s’en prend seul, avec ses poings, à un gendarme casqué, équipé d’un bouclier et d’une matraque. Dans la foulée le ministre de l’Intérieur a fustigé les violences commises par les manifestant.es et la « lacheté » du « boxeur » comme il a été surnommé sur le web.
Indéniablement la charge contre la police sur cette passerelle a été musclée mais infiniment moins que les violences policières contre les gilets jaunes.
Quelques exemples ? Le même jour à Toulon, un policier entouré de ses hommes armés boxe plusieurs gilets jaunes. Cet homme n’est pas un lâche, il a même été décoré de la légion d’honneur.
Est-il menacé ? Dans un premier temps le procureur n’a pas voulu ouvrir d’enquête en raison du « climat insurrectionnel » à Toulon. Finalement sous la pression des réseaux sociaux où les vidéos avaient largement circulées, l’IGPN (la police des polices) a été saisie.
Un autre exemple ici, à Paris, le 1er décembre des manifestant.es sans défenses se font tabasser salement par des policiers en nombre. Le groupe de gilets jaunes s’était réfugié dans le restaurant car l’air était devenu irrespirable à cause des gaz tirés par la police.
Pour finir, la « haie d’honneur » à la sortie réservée par des policiers courageux.
Toujours à Paris on pouvait voir avec quel « professionalisme » et « sang froid » pouvait opérer un groupe des bac sur-armé contre des manifestant.es.
Nous laisserons les lecteurs juger.
Pour finir quelques questions aux responsables des mutilations, une vidéo édifiante.