A 6h17, un groupe de facteurs entre sur le site par le 6 rue François Bonvin, j’essaie d’en suivre un afin de rentrer à mon tour dans le bureau.
Les vigiles me repoussent, les portes se referment immédiatement, le responsable sûreté de la Direction Opérationnelle Territoriale Courrier (DOTC) Paris Sud donne à ce moment l’ordre suivant : « plus personne ne rentre, plus personne ne sort. »
Le lock-out a démarré à 6h18.
Le lock-out ou la grève patronale est une fermeture provisoire d’une entreprise, décidée par l’employeur pour répondre à un conflit collectif (grève). Un lock-out est généralement utilisé lorsqu’une grève est partielle pour faire pression sur les grévistes, les salariés non-grévistes n’étant alors plus rémunérés. Le lock-out permet notamment de contrer une grève de quelques employés stratégiques bloquant l’entreprise, ces salariés étant soutenus financièrement par les non-grévistes.
La Constitution française garantissant la liberté du travail interdit de fait le lock-out. C’est une pratique totalement illégale en France.
Produisez à votre tour votre - ou vos - propres témoignages.
Cette attestation sera produite en justice et en connaissance prise des dispositions de l’article 441-7 du code pénal, réprimant l’établissement d’attestation faisant état de faits matériellement inexacts, j’encours un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende en cas de déclaration de faits matériellement inexacts.
Paris, le 23 mars 2014,O.R.