Hauts-de-Seine : la police tente de casser la grève des lycéens

Dans les hauts-de-seine, pas question de troubler l’ordre bourgeois. Les lycéens essaient de bloquer leurs bahuts depuis plusieurs jours, la police les en empêche, et les réprime durement : 22 arrestations hier, 9 aujourd’hui (08/04/2016). Ils auraient sûrement besoin de soutien, ne serait ce que pour limiter les violences policières.

A Courbevoie. C’est aux abords du lycée Paul-Lapie que la situation est la plus tendue ce vendredi matin. Plusieurs jeunes ont tenté de bloquer l’établissement dès 7 heures ce matin, mais de nombreux policiers étaient déjà présents. « On a voulu bloquer le lycée mais les policiers nous en ont empêchés » raconte un jeune lycéen. L’ambiance a très vite viré à l’orage, avec feux de poubelles et jets de projectiles en direction des policiers. Ces derniers ont fini par disperser les émeutiers dans les rues alentour. Le boulevard Aristide-Briand est fermé à la circulation entre le boulevard de Verdun et la rue de Colombes.

A Clichy. Les policiers se sont déployés en nombre aux abords du lycée René-Auffray ce vendredi matin. Plusieurs dizaines de jeunes tentent de bloquer l’établissement mais la situation semble mieux contrôlée qu’hier jeudi par les forces de l’ordre. Une poubelle a toutefois été incendiée.

A Colombes. Comme hier jeudi, c’est autour du lycée Maupassant que se cristallisent les tensions. Les policiers ont procédé à une interpellation en marge d’un nouveau rassemblement de jeunes plutôt tendu. Un autre jeune a été arrêté devant le collège Moulin-Joly, qui jouxte le lycée.

tiré du parisien

Par ailleurs, il y aurait eu 38 arrestations en tout devant les lycées de région parisienne aujourd’hui (AFP)

Mots-clefs : luttes lycéennes | lycées
Localisation : Hauts-de-Seine

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