Grèce : début de la grève de la faim d’Evi Statiri

Début de grèves de la faim dans les prisons grecs.

Pendant que les politiciens de tout poil préparent les élections du 20 septembre en Grèce et que les tractations vont bon train pour un gouvernement d’union nationale entre la prétendue « gauche » « »« »radicale« »« » Syriza et la droite réac...

Evi Statiri, compagne du prisonnier Gerasimos Tsakalos, a débuté hier lundi 14 septembre 2015, une grève de la faim pour exiger sa libération immédiate. Elle a été arrêtée en mars 2015 et est incarcérée pour « complicité », suite à la tentative d’évasion des prisonniers de la Conspiration des Cellules de Feu (CCF).

En mars-avril, deux grandes grèves de la faim collectives des prisonnièr-e-s anarchistes et combattifs (celle des CCF et celle du Réseau des Prisonniers Combattifs - DAK) avaient permis la libération sous condition d’Athena Tsakalou, la mère de Gerasimos et Christos Tsakalos. Evi, elle, est restée en prison jusque là et sa dernière demande de libération vient d’être rejetée. Elle entame donc une grève de la faim pour sa libération.

Les membres des CCF en Grèce ont la particularité d’assumer et de revendiquer l’appartenance à ce groupe armé et les actions qu’ils et elles effectuent. Ce qui est en cause dans cette affaire, ce n’est pas tellement l’éventuelle « complicité » d’Evi envers son compagnon dans sa quête de liberté mais bien les liens intimes qu’elle entretient avec lui. L’affection n’est pas un crime !

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Mots-clefs : Méditerranée | Grèce | prison

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