Face à l’extrême-droite et au racisme

Ce texte a servi d’introduction à la discussion sur l’antifascisme lors de la rencontre d’été de l’Initiative communiste-ouvrière, qui s’est tenue du 26 au 28 juillet dans les Deux-Sèvres.

Par Camille Boudjak

Si le meurtre de Clément reste dans toutes les mémoires, il n’est malheureusement pas un acte isolé. Depuis au moins un an, c’est quasiment chaque jour que, de Lille à Marseille, des agressions racistes, des violences homophobes ou des attaques de néo-nazis sur des militants de gauche ont lieu. Le 7 mai, à Nabirat, en Périgord noir où il passait ses vacances, Ibrahima Dia, franco-sénégalais d’Evry, est tabassé par trois racistes ; 18 mai à Lyon, deux couples se font taper dessus par des néo-nazis parce qu’un des hommes « fréquente une asiatique » ; le 7 juin, deux militantes du NPA sont agressées à Toulouse, 9 juin, c’est un Sénégalais qui est agressé à coup de couteau à Metz ; le 13 juin, c’est une femme musulmane qui est violentée à Montreuil ; le 23 juin, deux hommes qui reviennent d’un concert de rock, dont un maghrébin, sont tabassés par cinq brutes de Troisième Voix, le 28 juin des antifascistes se font tirer dessus à Poligny ; le 29 juin c’est une militante homosexuelle du NPA qui est attaquée à Paris… et ce ne sont là que quelques exemples, exemples qui montrent bien que, quoiqu’en dise une certaine presse, n’importe quel militant antifasciste, mais aussi n’importe quelle personne, Arabe, Rrom, Juive, Noire, homosexuelle… qui n’entre pas dans les critères racistes de la France blanche des néo-nazis, aurait pu finir tué comme Clément Méric.

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Mots-clefs : extrême-droite

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