A la fin de la manifestation parisienne du 17 mai, l’arrivée du cortège était - c’est le moins qu’on puisse dire - tendue.
Un SO de la CGT, il serait impossible de dire lequel, était dans un coin de la place. A une trentaine et armés de batons, ils protégeaient un camion, et un échange tendu s’est instauré entre eux et des manifestant-e-s.
Alors oui, des « SO collabos » ont fusé, oui le SO s’est fait invectiver, mais au moment où j’ai dit à certains d’entre eux - d’une manière polie - que leur présence attisait les tensions et qu’ils seraient plus utiles face aux lignes de la police, un de membres de ce « service d’ordre » m’a :
- mimé le geste d’une fellation
- ordonné d’aller sucer les flics
- traitée de sale pute.
Tout ça après avoir mis en doute mon appartenance syndicale indiquée par un autocollant (Sud, en l’occurence) et accusé de soutenir les « casseurs ».
Reprenons :
- questionner l’attitude d’un SO (quelqu’il soit) n’autorise en aucun cas à recevoir des propositions de prestations sexuelles tarifées, et évidemment vues comme des insultes.
- le comportement de ce « camarade » de la CGT est sexiste, et d’une manière inacceptable. Rien ni personne ne doit l’autoriser.
- être syndicaliste, c’est pas « porter ses couilles », ni un bâton.
- à insultes publiques, excuses publiques.
Cette critique résonne avec celle qu’il y aura à faire ensemble et de manière constructive de l’attitude d’une partie des SO syndicaux.
Camarades, on lâchera rien, les femmes c’est comme les pavés, à force de marcher dessus, on se les prend sur la gueule.
Et sinon, à quand la reconductible ?