Dans une dépêche de l’AFP reprise par Le Monde
on en apprend un peu plus sur les suites de l’affaire de Trappes :
Deux policiers soupçonnés d’avoir tenu des propos islamophobes sur Facebook alors que la ville de Trappes était secouée par les violences de juillet, ont été mis en garde en vue le mois dernier à l’IGPN, « la police des polices », a annoncé, mercredi 23 octobre, une source proche du dossier citée par l’AFP. Si l’enquête pour « injures et incitation à la haine en raison de la religion » est désormais close, il appartient maintenant au procureur de la République de Versailles de décider de poursuivre les deux policiers.
L’un d’entre eux avait notamment effectué le contrôle d’identité mouvementé d’une femme intégralement voilée le 18 juillet, point de départ des violences urbaines.
Plus loin dans l’article, on apprend (sans étonnement) que
Le policier qui a participé au contrôle d’identité à Trappes est « connu pour être régulièrement partie civile dans des procédures d’outrage et rébellion », a expliqué une source proche du dossier.
Par ailleurs, le procès d’un émeutier a été repoussé vendredi dernier à début février.