Difficile de faire comme si rien ne se passait, les élu·e·s viennent maintenant apporter leurs solutions. Sans surprise elles sont toutes à côté de la plaque.
Au niveau national, Agnès Buzin, ministre de la Santé, veut, suite à une rencontre ce vendredi matin avec des grévistes et des représentants syndicaux, « refondre les urgences ».
Elle annonce donc une enveloppe de 70 millions d’euros, mais dont seulement 15 millions seraient utilisés pour des embauches. Le reste servirait à financer la création de deux primes, dont une pour les personnels qui accepteront de faire encore plus de travail. Et le problème est bien là, le décalage entre décideurs libéraux et la réalité du terrain : sur place les urgentistes se plaignent déjà, à juste titre, d’en faire trop.
Des solutions pour les Urgences ?
On en est maintenant à 105 services d’urgence en grève sur l’ensemble du territoire français.
105 services qui crient leur souffrance au travail faute de personnel. À Nancy, la grève illimitée a démarré le 11 juin. Une situation provoquée par les coupes budgétaires des gouvernements successifs, de gauche comme de droite.
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