Cette année, c’est le 16e « anniversaire » du meurtre d’Alexis Grigoropoulos, 15 ans, par un flic, Epameinonda Korkoneas. Un événement tragique, qui a marqué le début d’une insurrection, d’une révolte générale, non seulement contre les violences policières, mais aussi contre un système répressif, qui s’imprègne de plus en plus dans la société contemporaine. Le 6 décembre est certes, d’un côté, une date de commémoration, mais c’est aussi une date qui nous rappelle la longue résistance contre l’autoritarisme et I’injustice sociale.
Cet événement, que nous organisons ce 7 décembre 2024, rend hommage à la mémoire d’Alexis, et vise à ouvrir une discussion autour des violences policières, autant en Grèce, qu’en France. À travers des discussions et des projections de films, on aimerait décortiquer les diverses facettes de la répression, et leur connection avec la violence d’État, le racisme, et les discriminations sociales. Pour le côté festif, un jam de la musique rebetiko aura lieu, pour fermer symboliquement cet événement.
L’événement en 4 points :
- Violences Policières et Trauma Psychique
- Retour historique sur les faits de violences policières et de meurtres étatiques en Grèce.
- Migrations, Violences Policières, Racisme
- Répression des squats, parallèle avec le cas français
Ces événements se veulent être une invitation ouverte à une rencontre politique à toustes celleux qui résistent et qui luttent contre la répression. Les violences policières sont la forme la plus crue que l’État utilise pour nous terroriser, et la résistance collective est notre solution.
Contre les violences policières, contre la répression d’État, 6 décembre 2008, on n’oublie pas, on ne pardonne pas
L’initiative grecque, collectif autogéré de migrant.es grec.ques à Paris
