Le 9 avril, une grève a été appelée par l’intersyndicale, ainsi que par des lycéens et étudiants, pour contrecarrer le projet de loi d’Emmanuel Macron, ministre de l’économie. Nous ne reviendrons pas sur le contenu de cette dernière, car d’autres l’ont déjà fait, mais nous allons essayer de donner des pistes à ceux et celles qui ont envie d’agir pour que cette date devienne une réussite. L’objectif final serait que celle-ci permette de déboucher sur un mouvement révolutionnaire de masse.

• Imprimer des tracts est le moyen le plus répandu pour appeler à une date. Nous vous conseillons de cibler des endroits précis et d’y aller à plusieurs pour prendre le temps de discuter avec les personnes que vous rencontrerez. Si vous ne savez pas où imprimer, nous vous conseillons de prendre contact avec les organisations syndicales, politiques ou les personnes tenant des lieux autogérés dans votre ville.

• Imprimer des affiches, avec les mêmes conseils que pour les tracts. Il vous suffira de vous procurer un sceau et plusieurs pinceaux, ainsi que de la colle à papiers-peints pour être paré à recouvrir l’intégralité des murs de votre ville.

• Détourner des publicités avec un marqueur ou des affiches se fait assez facilement et le succès est garanti.

• Grapher aux abords d’endroits stratégiques, tel que les lycées, les facultés, les usines, les moyens de transports ou les centres-villes. Quelques idées de phrases : « Grève générale contre la loi macron. » ; « La loi macron, c’est la loi des patrons. Bloquons tout. » ; « Perturbons l’économie pour contrer la loi macron. » ; « Amplifions la révolte contre la loi macron. » ; « Ils veulent nous exploiter, répandons la révolte. » ; « A bas la loi macron, les patrons et le capital. »

• Récupérer des banderoles de publicités ou des grands tissus pour écrire des messages appelant à la journée d’actions du 9 avril.

• Faire de l’agitation en perturbant des réunions mises en place par les jaunes, les patrons ou les supplétifs du gouvernement.

• Mener des actions de sabotage contre des symboles du capitalisme ou du gouvernement.

Nous ne le dirons jamais assez, mais nous n’avons pas besoin d’être des milliers pour agir. La détermination et la solidarité sont des armes, utilisons les pour que cette date permettre d’ancrer dans la durée un mouvement de contestation émancipateur. Notre colère n’est pas réversible, elle s’organise en créant des liens entre les personnes touchées quotidiennement par les politiques capitalistes et libérales.

Rendez-vous à Nation 11h pour manifester aux côtés des étudiants et des lycéens, puis un départ pour Place d’Italie 13h pour une manifestation qui comportera un cortège offensif.