Colonisation de peuplement : aux racines du « conflit israélo-palestinien »

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En commémoration de l’expulsion forcée d’environ 750 000 Palestinien-ne-s en 1947-1948 (la Nakba), un épisode en plusieurs parties qui va aux racines du « conflit israélo-palestinien », de l’État d’Israël et du massacre à Gaza : la colonisation de peuplement.

1re partie

La première partie (1 heure 10 minutes) comporte :

Une critique des différentes approches dominantes du « conflit israélo-palestinien », y compris à l’extrême-gauche, vus uniquement au travers du prisme de l’antisémitisme, des résolutions de l’ONU, de l’anti-impérialisme… ;

Une analyse critique de « l’exceptionnalité d’Israël » : en réalité, une colonisation de peuplement semblable à d’autres (effectuée par des persécutés fuyant leurs pays d’origine, avec l’appui de puissances impérialistes, et aux détriments des populations locales), malgré des spécificités irréfutables (une colonisation de peuplement tardive, avec une « métropole » seulement de 1917 à 1939, et effectuée par des persécutés fuyant l’antisémitisme européen) ;

Une présentation du mouvement sioniste (avant 1948) et de l’État d’Israël (après 1948) comme colonisation de peuplement visant à l’expulsion forcée plutôt qu’à l’exploitation des populations autochtones, à l’instar des colonisations de peuplement blanches d’Amérique du Nord et de l’Australie, et par contraste avec l’Algérie française et l’Afrique du Sud de l’Apartheid, d’où une pérennité supérieure à ces dernières ;

Une analyse des conséquences du colonialisme de peuplement sur les rapports de classe et les alliances de classe en Israël et en Palestine ;

Une critique des positions antideutsch et sionistes de gauche ;

Une discussion des liens entre antisémitisme, antisionisme et anticolonialisme ;

Un appel à refuser l’exceptionnalisation de l’État d’Israël dans un sens antisémite (qui en fait un État omnipotent, dirigeant la politique étrangère des États-Unis, fomentant des guerres et des crises, et incarnant seul le colonialisme contemporain) ou prosioniste (qui en fait un simple État refuge des juifs, démocratique à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, et fondamentalement différent des colonisations de peuplement historiques).

2e partie

La deuxième partie (50 minutes) comporte :

Une rétrospective du jeu des grandes puissances vis-à-vis des minorités dans l’empire ottoman en déclin de la deuxième moitié du 19e siècle ;

Une histoire de l’émergence du sionisme comme produit de l’antisémitisme, du nationalisme et du colonialisme européens ;

Une analyse du rôle de l’empire britannique de 1917 (déclaration Balfour) à 1939 (arrêt de l’immigration juive en Palestine) dans l’émergence d’un proto-État israélien et dans l’écrasement des oppositions palestiniennes au projet sioniste ;

Une discussion des spécificités et des similarités du sionisme avec d’autres mouvements de colonisation de peuplement ;

Une brève histoire de l’expulsion violente des Palestiniens en 1947-48, la Nakba.

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