Cartographie de l’exclusion avec Parcoursup

Alors que la moyenne des candidats en attente ou n’ayant que des « non » ou « en attente » est de 44% au niveau national, elle s’élève à des taux entre 70% et 100% dans certaines banlieues prolétaires de la région parisienne.

Alors que la moyenne des candidats en attente ou n’ayant que des « non » ou « en attente » est de 44% au niveau national, elle s’élève à des taux entre 70% et 100% dans certaines banlieues prolétaires de la région parisienne.
Les jeunes prolos, déjà largement moins présents à la fac que jeunes des classes moyennes et supérieures, absorbent définitivement avec Parcoursup la plus grande partie de l’exclusion des études supérieures.

L’algorithme est une conjugaison des ségrégations de classes déjà existantes : la ségrégation spatiale des classes est couplée avec le nivellement des élèves entres lycées pro, techno et général. L’algorithme vient alors formaliser ces rapports, et fait payer l’austérité dans l’éducation aux jeunes prolos.


Les sources présentées dans cette carte sont issues des données transmises par Sud Educ qui livre le nombre de vœux négatifs au vu de l’ensemble des vœux prononcés par chaque classe citée. Les stats nationales sont issues du Monde. On note que le ministère de l’éducation ne rend pas toutes les données publiques de manière délibérée : celui-ci livre uniquement le nombre de vœux positifs (« oui » ou « oui si ») par lycées, sans référant du nombre d’élèves qui ont postulé sur la plateforme, ce qui lui permet d’éviter les polémiques sur le nombre de refus.

Trouvé sur Swaggs Cocos

Localisation : région parisienne

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