Lille, le 23 mars 2018
Ce vendredi 23 mars, en réaction aux attaques d’un commando d’extrême droite à la fac de droit de Montpellier, conduisant à l’hospitalisation de plusieurs étudiant.e.s lors de l’occupation d’un amphithéâtre dans le cadre du mouvement de protestation en cours. En réaction aux multiples interventions policières partout en France sur les campus universitaires se mobilisant (Nantes, Bordeaux, Paris, Dijon, Strasbourg, Lille, Toulouse, Grenoble pour ne citer qu’eux). En réaction à l’expulsion de l’amphithéâtre B1 de Lille 3 par les forces de police plus tôt dans la journée, un rassemblement s’est tenu à 18h00 devant la faculté de droit de l’université de Lille. Plus de 200 personnes présentes ont spontanément décidé de s’approprier un amphithéâtre afin de se réunir en Assemblée Générale.
A l’issue des discussions, l’Assemblée Générale a voté :
- L’occupation de l’amphithéâtre de manière indéterminée en réaction aux événements précédemment évoqués.
- La démission de la présidence de l’université du fait de sa décision d’envoyer la police sur ses étudiant.e.s se mobilisant.
- La fin de l’autorisation de faire venir les forces de l’ordre sur les campus universitaires.
Si ces revendications ne sont pas appliquées dans les plus brefs délais, nous, occupant.e.s, promettons de créer le rapport de force nécessaire à l’application de ces dernières.
Aussi, l’Assemblée Générale appelle à une journée nationale de mobilisation le mercredi 28 mars contre les interventions policières et fascistes sur les campus universitaires et à rejoindre les manifestations des fonctionnaires, cheminot.e.s, étudiant.e.s etc. luttant contre les réformes ultra-libérales du gouvernement.
Partout en France, le 28 mars, soyons dans la rue pour dénoncer le comportement des présidences d’université ayant systématiquement recours aux forces de l’ordre dans les facultés mobilisées.
Flics, Fachos hors de nos facs, on répondra chaque fois qu’on nous attaque