➡️ Rdv 18h30 le mercredi 17 janvier
📍 Université Paris 8 à Saint-Denis, devant le bâtiment D
Ces derniers temps les fascistes sortent de leur trou.
L’extrême droite s’organise : dans la rue avec les rassemblements pour Thomas, dans les facs par l’intermédiaire de la Cocarde, dans le champ institutionnel sous la vitrine du RN et de Reconquête. Face à cette montée en puissance des forces réactionnaires, il devient vital de lutter contre l’extrême droite, ses idéologies, ses médias et ses émanations groupusculaires.
Mais ne nous voilons pas la face : il y a également une tendance fasciste au sein de l’État. En témoignent les lois votées soit-disant pour lutter contre l’extrême droite, comme la loi dissolution, qui, dans les faits, se retournent sans cesse contre le mouvement social. En témoignent également les lois sécuritaires et racistes du gouvernement actuel : loi « séparatisme », loi sécurité globale, et dernièrement la loi « asile-immigration » de Darmanin ou encore la réforme de l’assurance chômage.
Plus que jamais les « libéraux » jouent la carte de l’ordre et de la coercition. Dans ce contexte, les groupuscules fascistes sont le symptôme d’une maladie plus grande et plus nocive que seul un mouvement social révolutionnaire saurait abattre. N’attendons rien de l’État, allons dissoudre le fascisme nous-même !
La question de l’antifascisme et de la lutte contre la fascisation du pays n’est pas - et ne doit pas être - l’affaire de « spécialistes » mais de toutes et tous. Des groupes antifa existent et sont efficaces dans leur domaine : chasser les nazis des rues, récolter des informations, etc. Cependant, nous pensons que ce n’est pas suffisant. La preuve en est, les fascistes sortent de leur terrier et leurs idées sont plus que jamais reprises par les médias et les politicards de toutes espèces.
Face à l’influence croissante des groupes fascistes au sein de l’État et dans les médias, ce type de réponse ne suffit plus !
Il ne suffit pas de déclarer que « l’antifascisme est l’affaire de toustes » pour que cela soit vrai. Ou encore que « seule la révolution pourra éteindre définitivement la fascisation en cours de la société » pour que cela arrive. Nous devons rendre cela possible en nous organisant et en permettant au plus grand nombre de nous rejoindre.
Seuls des cadres larges et ouverts nous permettront d’infléchir le cours des choses ! C’est pourquoi nous avons décidé de nous organiser au sein d’une assemblée publique, sur le modèle de ce qui se fait à Rennes et à Nantes. Ces assemblées ont prouvé leur efficacité : actions de propagande, annulation de concerts faf, manifestations antifascistes, contre-rassemblements mais aussi attaques de bars et de locaux fascistes. L’assemblée est un « espace de composition » permettant un éventail d’actions appropriables par toutes et tous.
En occupant le terrain en masse et en s’attaquant en nombre aux lieux d’organisations fascistes, il est possible d’enrayer leur implantation et de montrer l’exemple. Renvoyons les fascistes dans les poubelles de l’histoire une bonne fois pour toute !