Réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, pollution de l’eau, de l’air et de la nourriture, acidification des océans et bien d’autres effets de notre société industrielle menacent dès aujourd’hui des millions d’êtres humains sans oublier la centaine d’espèces animales qui disparaît chaque jour. Si nous n’agissons pas, si nous continuons à nous borner à des pratiques individuelles et si nous laissons les gouvernements et les grandes entreprises chercher des solutions aux problèmes écologiques, ceux-ci empireront, comme c’est déjà le cas depuis 40 ans.

Face à ce constat, nous ne devons pas nous résigner, nous devons prendre exemple sur celles et ceux qui se mobilisent collectivement. En Belgique, en Suisse, en Australie et dans d’autres pays des milliers d’étudiant-es s’organisent, font grève et manifestent toutes les semaines. En France, nous avons marché pour le climat, nous avons signé des pétitions, désormais nous devons nous joindre au mouvement international qui s’esquisse en l’irriguant de notre créativité. Pour ce faire, rassemblons-nus, organisons-nous, prenons des décisions fortes et agissons pour que la destruction de notre planète cesse.

Ainsi donnons-nous rendez-vous le Vendredi 8 février sur le campus de Jussieu pour une Assemblée Générale inter-fac.

Combien d’espèces devront disparaître pour qu’enfin nous nous mettions à bouger, combien d’hectares de surfaces agricoles devront être désertifiés pour que nous nous rassemblions, combien de nos territoires devront être submergés avant que nous nous organisions, combien de vies devront être détruites pour que nous agissions résolument ?