Cette répression judiciaire, policière et politique est intervenue en réponse au mouvement d’agitation qui s’est développé à l’extérieur des centres de rétention, à partir de 2008, en solidarité avec les révoltes qui avaient lieu alors à l’intérieur (en juin 2008, le centre de rétention de Vincennes est incendié).
Quelles que soient les expériences des uns et des autres, que nous ayons participé ou pas à tel ou tel moment de ces luttes – et ceux qui n’ont pas connu ou pas pu connaître ces épisodes sont tout autant concernés-, ce procès est l’occasion de réfléchir à ce que ces luttes ont pu avoir de commun ou à ce qui les a séparé, réflexion qui peut s’avérer utile, voire nécessaire, notamment dans la perspective d’intervenir contre la machine à expulser et donc sur les questions migratoires.
Il est aussi nécessaire de se réunir pour partager les informations autour de ce procès et de cette affaire, ainsi que pour réfléchir à ce qui pourrait l’accompagner, avant, pendant, après, là ou ailleurs : les initiatives de soutien financier comme la solidarité sont aujourd’hui nécessaires pour ne laisser personne seul face à la justice.
Réunion publique le 9 juin 2017 à 18h aux condensateurs (43 rue de Stalingrad à Montreuil, Métro Croix de Chavaux).