Action mouvementée à la Préfecture de Bobigny contre l’expulsion d’un squat

À plus d’une cinquantaine, nous avons tenté d’occuper jeudi 16 janvier dans l’après midi le Conseil Général de Seine-Saint-Denis, situé au milieu de la préfecture de Bobigny. Nous entendions protester contre la menace d’expulsion planant sur les habitants de l’ancienne gendarmerie de Pantin depuis le 18 décembre.

Dès que la police a détecté notre intention de monter jusqu’aux bureaux du Conseil Général, nous avons été stoppés et rejetés manu militari hors de la préfecture. Les flics avaient l’air sur le qui-vive et ont été rapidement nombreux (et armés) sur place. Il a été impossible de rencontrer les élus du Conseil Général, seul un administratif est descendu nous parler, se contentant de réitérer de vagues promesses de non expulsion pendant l’hiver. Il n’a été question à aucun moment du relogement des habitants.

Tant que nous sommes restés devant la préfecture (une heure environ), celle-ci est restée fermée au public, tandis que la mairie de Pantin (socialiste comme le Conseil Général) était fermée préventivement tout l’après-midi : ils s’attendaient à une action de notre part mais n’en connaissaient pas la cible.

Si l’action a été contrecarrée, le résultat n’est pas si mauvais : deux administrations ont été perturbées. Et qui sait, ça pourrait se reproduire.

des participants

Localisation : Pantin

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