Les chibanis en lutte pour la reconnaissance de leur statut et le versement des droits auxquels ils ont droit, ont réussi à faire plier la SNCF.
Ils “doivent toucher entre 150 000 et 230 000 euros de dommages et intérêts, dont une grande partie de préjudices de carrière.”
« A travail égal, traitement égal », martèle l’avocate des cheminots Clélie de Lesquen-Jonas, chaudement applaudie par les chibanis : « Cette récompense morale et financière répare les injustices. Si la SNCF fait appel, on n’hésitera pas à demander plus d’argent, en suivant la jurisprudence européenne. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne négociera pas avec la SNCF dans ce dossier hors normes », prévient-elle.”
Bon, voilà je vous le transcrit ici comme je l’ai lu dans la presse bourgeoise, il faudrait pouvoir écouter ces messieurs. Peut être espéraient-ils plus pour leur 35 ans de carrière, parfois 40 années. Si on divise, ça ne fait que 5000 euros de dédommagement par année passée à s’entendre dire que l’on a pas droits aux avantages, aux formations ou aux promotions comme les autres, les français. Ils avaient pourtant signé des contrats similaires. Oui, difficile de mettre un prix sur des années de racisme subis, pour nourrir les siens, et puis parce qu’on leur avait promis.
Mais comme souligne “Abdallah Britel, 62 ans« Ce qui nous satisfait, c’est la reconnaissance de notre travail de cheminot par la justice. L’argent, cela vient après ».
Bravo à eux !
Lu dans le monde.fr