Ce rassemblement a été initié par des personnes solidaires d’un jeune homme, Vakha, 25 ans, arrêté par une cinquantaine de policiers cagoulés le 12 avril 2017 à 6 heures du matin à son domicile de Limeil-Brevannes.
7 jours après, ni sa mère, ni son avocate, ni personne de son entourage n’a aucune nouvelle de lui : les autorités françaises l’ont fait « disparaître » et refusent de communiquer quoi que ce soit. Sa mère s’est présentée à la DGSI et à la [DLPAP|Direction des libertés publiques et des affaires politiques], responsables de l’opération, et a envoyé des courriers au Premier Ministre pour demander une inspection des services de renseignement, à l’IGPN et à la préfecture du Val de Marne. À ce jour, sans résultat. La [CEDH|Cour européenne des droits de l’Homme] a été saisie.
Vakha n’est pas le seul. De nombreux Tchétchènes font l’objet de poursuites, de soupçons, de préjugés islamophobes, qui amènent régulièrement à leur expulsion ou leur assignation à résidence. Comme Vakha, le jeune Khizir attend toujours d’être expulsé depuis l’Allemagne à la demande de la Russie...
70 personnes sont venues au dernier rassemblement, on espère au moins 100 personnes ce samedi. Quand on lutte contre l’État d’urgence, contre les expulsions et contre l’islamophobie, il y a au moins trois bonnes raisons de venir samedi...
Rassemblement place de la République à partir de 17h, samedi 22 avril.
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