
La première partie (50 minutes) comporte :
Une définition de la « transitude », distinct de l’idée de transition ;
Une analyse du cis-sexisme comme sous-système du patriarcat visant à préserver l’idéologie sexiste, qui repose sur une naturalisation des différences entre hommes et femmes, et donc la domination masculine, en empêchant institutionnellement et socialement toute transition d’un sexe/genre à l’autre, notamment au travers des agressions physiques des personnes trans et d’une délégitimation de leur vécu (passant notamment par des injonctions contradictoires) ;
Une discussion autour du transféminisme et de la place des trans au sein du féminisme ;
Une définition du transféminisme comme mouvement de réappropriation du féminisme par les femmes trans plutôt que comme une démarche « d’inclusivité » des femmes cis vis-à-vis des femmes trans, et comme contribution à une théorie féministe matérialiste anti-naturaliste.

La deuxième partie (1 heure 10 minutes) comporte :
Une analyse critique du discours des féministes anti-trans, qui repose sur une sacralisation du corps d’inspiration chrétienne, et de leur alliance avec des organisations conservatrices ;
Une critique des arguments anti-trans des TERFs ;
Une discussion des divergences théoriques entre féminisme matérialiste et queer sur les questions trans.