Tir de flashball sur Yann : sa plainte classée sans suite

Il y a 1 an, à Toulouse, lors de l’expulsion de deux maisons réquisitionnées par la CREA, quatre camarades étaient arrêtés et Yann prenait un tir de flashball en pleine tête. Il subira en tout 4 opérations. Il y a quelques jours le procureur a décidé de classer la plainte, comme pour la majorité des plaintes des autres mutilé-e-s...

Le 21 avril 2014 deux maisons sont réquisitionnées par la CREA pour des familles rue Louis Plana à Toulouse.

Mais très vite les propriétaires et les flics débarquent pour empêcher toute installation. Plusieurs camions sont sur place et dans les rues alentours, la police nationale, les CRS, le SDIG (Renseignements Généraux) et la BAC sont sur place. Bref, c’est le déploiement de l’artillerie lourde pour empêcher qu’on puisse se loger en dehors des règles établies.
Ce n’est pas une première pour la CREA : les flics ont déjà déployé l’hélico et tiré au taser sur un toit pour expulser.

Les flics posent alors un ultimatum : une sortie volontaire ou par la force. Face à cette violence ostensible, les familles choisissent de sortir par elles mêmes. Mais pour les flics ce n’est pas suffisant il leur en faut plus ; la BAC procède à quatre interpellations qui aboutiront sur des rappels à la loi et un procès pour violences (pour lire le soutien à notre camarde cliquez ici)

Armés de matraques mais aussi de d’un LBD 40x46mm, ils n’hésitent pas à le pointer à hauteur de visage sur des passants ou des soutiens aux familles mais aussi à le faire passer de mains en mains, une technique policière bien rodée chez les flics pour rendre difficile l’identification d’un tireur.

C’est Yann, 26 ans, qui prendra en pleine tête le tir de LBD par la BAC alors qu’il ne représentait aucun danger et était menacé d’un coup de matraque par un autre policier.

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Le collectif de soutien de Yann

Mots-clefs : violences policières

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