Le terme de territoire est polysémique : il renvoie à des significations variées qui dépendent de l’angle d’approche, des disciplines qui l’étudient et de l’époque. En géographie plus particulièrement, la notion de territoire a pris une importance croissante, notamment en géographie humaine et politique.
Un territoire doit être : habité, partagé, transformé. Selon la définition de Claude Raffestin, le territoire est un espace transformé par le travail humain. D’après Pierre George et Fernand Verger, le territoire est défini comme un espace géographique qualifié par une appartenance juridique (territoire national), une spécificité naturelle (territoire montagneux) ou culturelle (territoire linguistique). Dans ce dernier cas, le terme d’aire (« aire linguistique ») pourrait lui être préféré. Toutefois, on trouve une multitude d’autres définitions pour le concept de territoire qui dépendent de l’angle d’approche et de l’époque des paradigmes géographiques étudiés. Quelle que soit l’approche du concept, un territoire implique l’existence de frontières ou de limites. Ces deux derniers termes sont utilisés en fonction du type de territoire dont ils forment le périmètre. Par exemple, un territoire politique ou une subdivision administrative sont délimités par une frontière alors qu’un territoire naturel est circonsrit par une limite, terme moins juridique. » (Source : Wikipedia
La notion de territoire peut se lire à deux niveaux : le national et le local. Voyons quelles dynamiques sont en jeu à chacun de ces niveaux.
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