L’annonce du décès de Grégory, qui travaillait en nuit, nous a tous profondément choqués et notre tristesse est immense. Il manquera à tous, et nos premières pensées vont à ses proches et à ses collègues qui l’appréciaient tant. Mais une fois le deuil et le recueillement passés, nous ne devons pas en rester à cette douleur mais au contraire crier notre colère et notre révolte !
Bien que nous ne préférions pas tirer de conclusions pour l’instant sur le décès de Grégory, le manque d’humanité dont nous souffrons toutes et tous sur la PIC devient de plus en plus difficile à vivre, et pour certains crée des situations intenables. En tout cas, ce que l’on sait est que Grégory revenait d’une mise à pied disciplinaire de 3 mois et qu’il avait été obligé de contracter un important crédit pour pouvoir s’en sortir...
Tout est fait pour que les choses se passent mal à Gonesse : l’arrivée du trafic de Pontoise se fait dans les pires conditions, le sous-effectif est de plus en plus important, désorganise les chantiers, et la direction ne nous écoute pas ! Par son chantage abject à la prime, la boîte a joué pendant des mois avec nos nerfs, tout comme elle crée la division et une mauvaise entente entre les collègues avec des promotions octroyées au bon vouloir des chefs d’équipe. Samedi matin, l’encadrement laissait une collègue travailler au vidéo, sans se soucier d’elle, alors qu’elle venait de se faire agresser sur le parking par un individu étranger à la PIC !...
Depuis combien de temps dénonçons-nous le management autoritaire, les demandes d’explication injustifiées, le flicage abusif de certains encadrants à une direction qui refuse de nous écouter ? Il y a moins d’un mois, jeudi 28 novembre, une collègue accompagnait Teddy à une audition à la DOTC (Direction Opérationnelle Territoriale Courrier) rue des Renaudes, dans le cadre de l’enquête sur le harcèlement à son encontre. Croisant à cette occasion le RH de la DOTC, elle essayait de l’alerter sur le mal-être des agents à Gonesse et sa crainte qu’un drame ne survienne. Celui-ci refusa la discussion en disant qu’il n’écouterait pas ce genre de propos !
Voilà bien tout le mal que nous vivons, la direction ne nous écoute jamais, quoiqu’on dise, quoiqu’on demande ! Aussi, il est important que nous ne nous laissions pas submerger par la douleur et le désarroi. Réunissons-nous pour nous recueillir et pour demander des comptes à la direction !
Pour le respect du personnel, pour plus d’’humanité dans les services, réunissons-nous !