Automne 2005, révoltes des banlieues. En réponse, de grandes attaques de L’État-Patronat : Au printemps 2006, la loi « de l’égalité des chances » du gouvernement De Villepin. C’est : le fameux CPE (Contrat premier embauche) et, l’Apprentissage à partir de 14 ans, le travail de nuit à partir de 15 ans et la suspension des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire…
Cette loi vient embraser la jeunesse, contre le CPE, qui renforçait la précarité au prétexte de diminuer le chômage. Véritable moyen de pression pour le patronat sur une partie du salariat : la jeunesse ,pour casser l’ensemble du code du travail.
Étudiants, lycéens, puis travailleurs se joignent à cette lutte qui s’attaque au cœur même de l’exploitation du système capitaliste...et gagnent du moins en partie !
Retour sur cette lutte emblématique, autour de la mobilisation de la fac de Caen.
Et débat sur ces contradictions : Le CPE est retiré, véritable humiliation pour le gouvernement mais le reste de la loi est toujours là..
Cependant, c’est la 1re lutte de masse victorieuse depuis 1995. Par la grève massive et des modes d’actions appropriés (occupations, blocages...). Elle reste un exemple et doit être un point d’appui pour les combats à venir !
Où la jeunesse déterminée et forte de ces expériences, doit être plus que jamais le relais et le moteur au coté des travailleurs de la lutte de classe !
