Récit de la manif Malik Oussékine

Ce sont les flics qui tirent, étouffent, matraquent, frappent... d’abord ceux qui subissent ou refusent le système tel qu’il est.
Pour cela, bien sûr, les flics ne sont pas seuls : ils sont armés et payés par l’État, protégés par la justice, ils répondent aux ordres du ministère de l’Intérieur, leurs armements enrichissent de nombreuses entreprises privées... La police est là pour défendre par la violence toute une organisation de la société.

Ce midi, une centaine de personne se sont réunies en mémoire de la mort de Malik Oussékine et contre les violences policières.

Le rassemblement était très tranquille, beaucoup de journalistes étaient présents. Pourtant les flics annonçaient aux passants une manifestation « tendue ». Ils étaient discrets et peu nombreux. Quelques-uns de la BAC. Par rapport aux dernières mobilisations contre les violences policières, le nombre de manifestant était assez faible.

Au bout d’un peu plus d’une heure le rassemblement est parti dans une manifestation plutôt calme mais déterminée d’abord rue Monsieur le Prince puis Boulevard Saint-Michel. Rapidement, des fumigènes ont été craqués, les slogans étaient un peu plus offensifs : l’éternel « Flics, porcs, assassins », « Un flic = une balle : justice sociale » etc.

Rue de la Huchette, nous avons traversé le quartier touristique. Quelques tags ont été posés. Le rythme a accéléré pour finir au trot vers Jussieu. Les flics étaient distancés par la rapidité de la manifestation.

La manifestation s’est dispersée très rapidement vers 14h.

Localisation : Paris 6e

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