L’Éducation nationale, premier employeur de précaires
De contrats précaires en RSA, de RSA en contrats précaires.
Nous, précaires de l’Éducation nationale, nous nous retrouvons depuis peu afin de nous organiser, établir des revendications et agir pour la reconnaissance de notre travail.
Professeur-es contractuel-les, AVS, CUI, AED, AP, AESH, sous ces sigles et situations contractuelles différentes se cachent une même réalité : des salaires de misère et un mépris de notre travail.
L’Éducation nationale ne se soucie pas des besoins des élèves ni de principes pédagogiques, et pas davantage de nos conditions de vie et de travail. Considérés comme des variables d’ajustement, alors même que nous sommes nécessaires au bon fonctionnement des établissements, nous enchaînons les contrats précaires souvent payés en-dessous du seuil de pauvreté. Sans statut réel, nous sommes souvent en but au mépris de nos hiérarchies, et de nos collègues. Par ailleurs, par l’usage des contrats précaires, l’Éducation nationale fragilise nos droits, réduit les postes afin de nous mettre en concurrence, nous isole et nous contraint à accepter ses conditions.
Retrouvons-nous jeudi 13 décembre à la Bourse du travail de Paris, 3 rue du Château d’Eau. Brisons l’isolement et construisons ensemble nos luttes !
Contacts :
Fb Assemblée des précaires de l’éducation – IDF
@ precaires.education@riseup.net