00:00 Les bureaucrates en herbe (y’en a beaucoup ici) essayent de chapeauter le truc, mais les gens se laissent pas vraiment faire.
Les flics attendent dehors, ne tentent rien pour l’instant
Des gens de dehors ont rejoint au nez et à la barbe de la sécurité
On relaye leur « communiqué de presse »
Nous, étudiant-e-s de Sciences Po, réuni-e-s à 150 en Assemblée Générale ce soir, réaffirmons notre exigence de retrait total du projet de la loi travail, sans aucun compromis possible. L’administration de Sciences Po, en refusant après maintes négociations de permettre aux étudiant-e-s de se mobiliser en les dispensant d’assiduité les jours d’action nationale, contrairement à de nombreuses universités et IEP, cherche à empêcher la mobilisation dans l’établissement. En effet, sans ces dispenses d’assiduité, les étudiant-e-s se trouvent désormais dans l’incapacité de continuer à se mobiliser pour défendre les droits des travailleurs-ses, des jeunes et des chômeurs-ses. En outre, les violences policières commises partout en France sur ordre du gouvernement lors des mobilisations participent à la répression du mouvement étudiant. Il s’agit d’un réel déni du droit de grève et de manifestation !
C’est pourquoi nous avons pris la décision d’occuper les locaux de Sciences Po. Nous appelons également à une Assemblée Générale au 28 rue des Saint-Pères à minuit ce lundi 21 mars. Nous réaffirmons notre volonté de retrait total du projet de loi, et exigeons de l’administration des dispenses d’assiduité les jours de mobilisation nationale et pendant les Assemblées Générales, comme cela a été acté par des mandaté-e-s de plus de 60 établissements d’enseignement supérieur français réuni-e-s en coordination nationale étudiante ce week-end à Paris 8. Puisque l’administration refuse de nous laisser nous mobiliser, nous manifesterons au sein de nos locaux jusqu’à nouvel ordre !
Sciences Po est occupé. La lutte continue jusqu’au retrait !"