Ni loi travail, ni répression #Blocus22Septembre

Appel du Mouvement Inter Luttes Indépendant. Le 22 septembre, continuons à lutter contre la loi travail et son monde. Convergeons dès 7h devant les lycées pour soutenir la jeunesse révoltée !

La rentrée des c(l)asses a démontré une nouvelle fois que le mouvement n’est pas retombé, à l’inverse de ce qu’essaye de mettre en avant les médias dominants et les bureaucraties de tous bords.
La loi travail est passée, mais pour l’ensemble des manifestants l’abrogation reste un objectif atteignable, alors que pour une partie toujours plus grande diverses perspectives se dégagent aussi : l’expulsion de la Zad en octobre, les élections présidentielles qui ne nous promettent qu’un horizon néfaste (sécuritaire, racisme et destruction des acquis sociaux) et la lutte contre les violences policières ayant agité cet été.

C’est également la rentrée de la répression. On a pu, encore une fois, dénombré des dizaines de personnes blessées, dont un syndicaliste de Sud Santé, qui a perdu l’usage d’un oeil.
Le 15 septembre devant les lycées, tôt le matin, la bac et la police étaient présentes pour intimider les jeunes et les empêcher de bloquer. Autrement dit, ils ont démoli les barricades de poubelles, en arguant qu’un arrêté avait été pris la veille et empêchait les gardiens d’immeubles de sortir les poubelles dans la rue. Dans certains bahuts, c’est carrément des contrôles et des insultes qui fusent, peu avant que le jour se lève, lors de moments où il n’y a personne pour filmer les actes nocifs de la police.

En prenant acte que tout est mis en place pour isoler les jeunes qui agissent en politique avec plus de justesse que ceux qui prétendent nous gouverner, nous lançons un appel à la jeunesse lycéenne et étudiante, à l’ensemble du cortège de tête et à l’ensemble des syndiqués.

  1. Blocus des lycées dès 7h du matin.
  2. Soutenir les lycéens en venant à la même heure pour surveiller que les flics n’empêchent pas les jeunes d’user de leur manière d’agir en politique, c’est-à-dire le blocus, qui permet de libérer du temps.
  3. Si les blocus ne marchent pas, converger au lycée Bergson pour s’y retrouver et voir les autres possibilités d’actions.
  4. Faire pression à la base sur les bureaucraties syndicales pour qu’elles n’abandonnent pas lâchement la lutte.
  5. Ramener tout ce qui peut permettre de passer des messages de soutien au syndiqué mutilé et à toutes les victimes des violences policières.
  6. Se rassembler là où se trouvera la prochaine inter-syndicale pour mettre la pression aux bureaucrates.
  7. Participer à la prochaine assemblée générale inter-pro.

Plus d’informations d’ici peu.

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