• Le mouvement inter lycées indépendant vient de connaître une évolution importante, qui a pour but de s’ancrer dans une continuité de l’investissement des, divers membres, de passages ou pas. Nous décidons donc de nous ouvrir aux collégien(ne)s, ainsi qu’aux étudiant(e)s, organisé(e)s ou pas.
Le Mili devient donc le mouvement inter luttes indépendant. Les trois axes principaux sur lesquels nous avons décidé de lutter sont de soutenir les sans-papiers, l’antifascisme et le droit au logement. Nous soutiendrons toutes les initiatives qui iront dans le sens d’un combat contre les discriminations.
Notre mode de fonctionnement reste le même, c’est-à-dire que nous appliquons la démocratie directe pour prendre des décisions, tout en continuant à soutenir les initiatives individuelles de la part des membres du collectif.
Pour nous rejoindre il suffit de venir vers nous en manifestation, d’’être motivé-e, actif-ve et en accord avec la forme que l’on veut faire prendre à nos actions. C’est-à-dire que nos actions ne se limiteront jamais à du cyber-militantisme, des pétitions ou autres, mais à des actions concrètes. Nous ne voulons pas être une organisation de masse, mais un groupe soudé, qui ne se limite pas à un spectre, mais à une présence sur le terrain, car c’est dans la rue que tout se passe.
• Les sans-papiers sont les victimes quotidiennes d’une société qui en a besoin pour survivre. Pourquoi en a-t-elle besoin ? Car ces personnes représentent une main d’œuvre peu chère, qui ne se plaindra pas, c’est-à-dire que les patrons pourront facilement exploiter.
On remarque que les discours prônant la haine du sans-papier viennent de tous les côtés de l’échiquier politique, que ce soit via de la haine pure et dure, une criminalisation ou à travers des discours sur la méritocratie, les répartissant dans deux catégories, les « bons » ou les « mauvais ».
Nous rejetons cette vision à propos des sans-papiers et nous pensons que la liberté de circulation est légitime, car elle est due aux politiques impérialistes occidentales. En effet, celles-ci créent de terribles situations économiques dans certains pays, et ainsi de nombreux flux migratoires.
• La lutte antifasciste est principalement une lutte contre des pratiques autoritaires et tout ce qui en découlent, c’est-à-dire le racisme, l’antisémitisme, l’islamophobie, l’homophobie, etc.
Nous pensons qu’aujourd’hui ce combat est primordial, car la société connaît une crise, qui pousse les gens à opter pour la facilité. En effet l’extrême droite et les partis mainstream répandent leurs idées nauséabondes, à travers des discours prônant des politiques ultra-sécuritaires et sectaires.
Nous pensons que faire du populisme à travers des politiques qui ne visent qu’à diviser et prôner la haine de l’autre n’est pas et ne sera jamais une solution. Nous prônons la solidarité et l’entraide, ainsi que la diffusion d’une culture populaire pour combattre ce que nous appelons le fascisme. Le combat ne se fait malheureusement pas qu’au niveau des idées, mais aussi sur le terrain, c’est pour cela que nous avons pour but d’attaquer sur tous les fronts possibles.
• Le logement est un droit inaliénable, car il permet d’avoir des conditions de vie décentes, de ne pas être déshumanisé et rejeté par l’ensemble de la société. En France, on estime à 2,4 millions le nombre de logements vacants, pour 150.000 sans domicile fixe. En observant ces chiffres, on comprend que tout le monde pourrait être logé, le seul problème étant que l’État ne réquisitionnera jamais ces logements vides, qui appartiennent à de grosses entreprises et des riches propriétaires qui n’en ont plus aucune utilité, mais attendant le bon moment pour les vendre et en tirer un maximum de bénéfices.
L’augmentation du prix du m² touche aussi les jeunes, qui commençant leur vie professionnelle ne peuvent se permettre de telles dépenses.
Nous avons donc décidé de réquisitionner des lieux, pour des coordinations de sans-papiers, de sans domicile fixe et pour des étudiants qui ont envie de profiter pleinement de leur vie de jeunes adultes.