Soyons nombreux-ses pour repousser les lois antitrans et faire avancer nos droits !
Pas de santé trans sans les assos et les personnes trans !
C’est la communauté trans qui a construit les savoirs de santé trans. C’est elle qui constitue le premier vivier d’expert-es sur la transition, qui a formé médecins et accompagnant-es, qui garantit l’accès aux hormones.
Les trans n’ont pas besoin d’être mis-es sous tutelle.
Mon corps mon choix : nous revendiquons le droit de décider individuellement de quelle transition on a besoin, et par quel moyen.
Contre le contrôle des endants et la réactionnarisation de la société !
Militarisation, natalisme et psychiatrie, voilà quel est le programme des réacs pour les enfants. Le « plan national de pédopsychiatrie » sera un formidable outil de contrôle des enfants issus de familles défavorisées. Ce sont les pauvres et les non-blancs qui en pâtiront le plus. Refuser la loi antitrans, c’est refuser un pas de plus dans le monde de guerre impérialiste et de contrôle que mettent en place les bourgeois. Une politique qui passe par un contrôle des corps, une casse des services publics, une répression politique et un colonialisme renforcé. Pour le « réarmement démographique », Macron devra casser le droit de disposer de son corps. Si la loi antitrans n’est soutenue que par LR et le RN, Macron se retrouve sur le même objectif commun - le contrôle des corps -, qui doit passer par l’écrasement des trans et des femmes.
Pas de santé trans sans dépsychiatrisation totale !
La psychiatrie a toujours été un instrument de contrôle social ; elle ne doit jamais avoir son mot à dire sur nos transitions, sur nos hormones, opérations et changements d’état civil. Nous refusons que les psychiatres puissent décider arbitrairement de la validité de nos vécus. La dépsychiatrisation ne doit pas passer par une réforme du système de soin, mais par sa suppression de tout espace où sont accueillies les personnes en transition.
La dépsychiatrisation doit être totale. Laisser la psychiatrie agir serait se tirer une balle dans le pied car elle reviendrait toujours, insidieusement, contrôler nos vies, & car les pers. trans sont particulièrement représentés dans les populations précarisées et psychiatrisées. Laisser la psychiatrie agir serait aussi un contresens à la recherche d’une victoire féministe et prolétarienne, car la psychiatrie est un des instruments qui sert à notre exploitation par la bourgeoisie.