C’est pourtant trois entreprises distinctes qui exploitent les trois incinérateurs et leurs employé·e·s. C’est la première fois que ces incinérateurs sont arrêtés ensemble. C’est une coordination historique.

Concrètement c’est plus de 6 000 tonnes de déchets qui ne peuvent plus être brulés. Il faut donc les enfouir dans des décharges au prix de 150€ la tonne. Le coût est énorme ! De plus, ces incinérateurs produisent du chauffage urbain qu’il va falloir compenser en achetant du fioul ou de l’électricité.

Dans quelques jours, les conséquences seront de plus en plus visibles dans les rues de Paris avec des bacs pleins qui ne pourront plus être pris en charge par les éboueurs.

La grève des éboueurs mérite notre soutien ! Tous les matins, il y a des actions de blocages, filtrages aux garages des camions-bennes. Venez aider !