Les flics de Garges fêtent le 17 octobre à leur sauce

Jeudi 17 octobre 2013, vers 6h30, une famille résidant à Garges les Gonnesses a été traumatisée par une intervention policière. Une manière particulière pour les policiers de fêter le massacre de centaine d’algériens par la police parisienne.

Que ce soit le père, la mère, leur fille, les deux grands garçons ou encore les deux petits de 12 et 5 ans, personne n’a été épargné par les gaz lacrymogènes, les insultes et les brutalités policières.

Nous les avons rencontrés, aujourd’hui lundi, et nous pouvons d’ores et déjà vous dire que les séquelles sont autant physiques que morales. Cette famille aurait pu être la votre ou la nôtre, tant elle nous ressemble : pas seulement par son apparence, mais parce que leur histoire, comme bien trop souvent les nôtres, s’est soldée par l’inévitable outrage et rébellion qui muselle les victimes de la police. Nous allons très bientôt vous tenir informés de cette affaire, car parler c’est bien, mais agir, c’est mieux. À chacun de voir... La négrophobie est une arme (néo) coloniale d’aliénation et de destruction massive qui n’avoue pas son nom.

Collectif anti-négrophobie

Toute la famille s’est fait taper  : vidéo de l’un des petits des frères de la famille

Page Facebook de soutien à la famille Saounera de Garges les Gonesse

Mots-clefs : violences policières
Localisation : Garges-lès-Gonesse

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