Le protocole de reprise signé le 23 septembre entre les grévistes et les patrons n’est pas respecté :
- les heures complémentaires (heures supplémentaires pour des salariés à temps partiel dans le privé) ne sont toujours pas majorées comme le stipule la convention collective, voire non payées,
- des salarié·es malades ne perçoivent pas le complément obligatoire dû par l’employeur et parfois même pas les indemnités journalières de maladie de la sécurité sociale car l’entreprise n’envoie pas la déclaration de salaire à la sécurité sociale,
- des contrats de travail ou des avenants ne sont toujours pas remis à certaines salariées en contravention avec la loi ou la convention collective,
Les patrons ont provoqué une nouvelle grève malgré les menaces avec
- la tentative d’obliger les salariées à porter une pointeuse mobile pour accroître la charge de travail
- les licenciements de grévistes
- les tentatives de diviser les salariées selon leur origine
Les patrons ont officieusement annoncé le retrait de la pointeuse mobile.
Pour diviser les salariées, les patrons essaient de monter un dossier contre notre camarade Hassan, remettant en cause son intégrité. Pour casser la grève, les patrons embauchent des agents sur des contrats courts de 2 semaines (c’est illégal mais l’université ferme les yeux comme d’habitude).
En 2015, Arc-en-ciel a été rappelé à la loi par l’inspection du travail sur le site universitaire de Denis Diderot (Paris 7). Des conflits se sont déroulés aux musées de la ville de Paris (Catacombes, Bourdelle, Zadkine, Libération) en septembre 2020. L’inspectrice du travail se rendra dans les locaux d’Arc-en-Ciel, le 14 février 2022 suite à l’intervention des syndicats de l’université.
La présidente de l’Université a reçu les syndicats de l’université mardi 25 janvier et a prétendu que 80 salariées d’Arc-en-Ciel soutenaient leur patron contre les grévistes. En fait, les salariés non grévistes ont signé une feuille blanche à une représentante du syndicat du patron qui leur a dit que c’était pour les protéger et montrer à l’employeur qu’elles travaillaient et qu’elles n’étaient pas en grève. Elles ont été stupéfaites et en colère d’apprendre qu’elles ont signé sans le savoir une pétition contre les grévistes. Des malades, des cas contacts, des agents en congés ont dû signer pour obtenir les 80 signatures alors que l’effectif est actuellement inférieur sur le site.