La résistance est un droit ! Liberté pour tous les prisonniers palestiniens !

Liberté pour tous les prisonniers palestiniens !

La résistance est un droit !

Liberté pour Ahmad Sa’adat !

Liberté pour Georges Abdallah !

En ce 17 avril, institué depuis 1974, « Journée du prisonnier palestinien », la campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah réaffirme l’impérieuse nécessité de libérer tous les prisonniers et prisonnières politiques révolutionnaires du monde et en particulier d’imposer la libération de tous les prisonniers palestiniens – symboles vivants, dans les geôles de l’entité sioniste, de la résistance de tout un peuple contre le projet impérialo-sioniste, colonialiste et génocidaire.

L’entité sioniste coloniale inflige des traitements inhumains au peuple palestinien tout entier sans distinction d’âge. Il peut être détenu sans chef d’inculpation, sans preuve, pour des périodes de 6 mois renouvelables à volonté, autant dire à vie, grâce à une « procédure » unique au monde, inventée d’abord par le colonialisme britannique au début du siècle dernier et adoptée depuis la fin de la seconde guerre par l’État colonial : à savoir « la détention administrative ». Cette imposture permet aux geôliers de prolonger indéfiniment l’emprisonnement de toutes et de tous les détenus, même au terme d’une peine, souvent arbitraire, prononcée par un tribunal de l’occupation, et cela même pour des résistants pacifiques qui n’usent pas de la lutte armée tels que les étudiants et les syndicalistes et qui sont pour autant considérés par l’entité sioniste comme une menace contre la sécurité de cette entité.

Les derniers recensements font état de 5 000 prisonniers palestiniens dont 432 en détention administrative, 43 femmes dont certaines sont mariées et séparées de leurs enfants, 183 enfants de moins de 16 ans, 6 parlementaires, 541 condamnés à perpétuité, 47 à des sentences de plus de 20 ans, sans compter les prisonniers malades et sans soins médicaux dont une partie est dans un état critique et en première ligne dans ce contexte terrible du Covid-19.

Depuis 1967, on dénombre plus de 800 000 Palestiniens passés par les prisons sionistes. Toutes les familles palestiniennes ont eu au moins un des leurs ayant subi l’horreur des geôles de l’occupant.

Depuis l’an 2000, plus de 8 000 enfants palestiniens ont été arrêtés, interrogés et inculpés par la justice militaire de l’occupant, soit 500 à 700 par an. Leur nombre a triplé entre 2015 et 2016 et la plupart d’entre eux (3 sur 4) sont inculpés pour avoir lancé des pierres. Pendant leurs interrogatoires, ces enfants subissent les pires violences et tortures et une fois leurs peines prononcées, ils sont transférés vers les prisons de l’entité sioniste en violation de toutes les « normes » internationales, sans aucune sanction prononcée à l’encontre de l’entité sioniste et de ses complices en France et dans le monde.

L’ensemble des 4 centres d’interrogatoires, des 3 centres de détention et les 18 prisons où sont détenus les Palestiniens, sont situés dans les territoires occupés en 1948 (appelés « Israël » par l’impérialisme international), à l’exception de la prison d’Ofer (Cisjordanie), et ce en violation du droit international. 99,74 % des inculpés par la justice militaire de l’entité sioniste sont condamnés. La plupart d’entre eux sont soumis au « plaider coupable » s’ils veulent que leur peine soit réduite. Un prisonnier palestinien peut être détenu jusqu’à 180 jours sans voir un avocat.

Toutes ces statistiques sont fournies à titre indicatif et ne font pas état de toutes les exactions et tortures subies par les prisonnières et les prisonniers palestiniens, étant donné que l’entité sioniste bénéficie de la complicité des médecins travaillant avec les enquêteurs.

Enfin, nous ne pouvons pas parler des prisonniers politiques et particulièrement palestiniens, sans évoquer le combat exemplaire pour la cause palestinienne de nos camarades Georges Abdallah et Ahmad Sa’adat.

Georges Abdallah est détenu en France depuis maintenant plus de 35 longues années. Son engagement de toujours auprès du peuple palestinien fait de lui un combattant emprisonné pour sa résistance au sionisme, au colonialisme, à l’impérialisme.

Ahmad Sa’adat, secrétaire général du Front populaire pour la libération de la Palestine, initialement emprisonné par l’Autorité palestinienne en 2002 dans le cadre inique de la « coordination de sécurité » avec l’entité sioniste puis enlevé par les forces d’occupation israéliennes, est détenu, quant à lui, dans les prisons de l’entité sioniste depuis 2006.

Pour réaffirmer l’exigence et l’urgence de la libération de tous ces résistants emprisonnés, la campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah soutient et participe activement à la semaine internationale pour la libération des prisonniers palestiniens, à l’appel de Samidoun et de Free Ahmad Sa’adat. Luttons tous ensemble pour amplifier cette campagne et la faire perdurer.

Libérons tous nos camarades résistants !
Palestine vivra, Palestine vaincra !
Liberté pour Georges Abdallah, Ahmad Sa’adat et tous les prisonniers palestiniens !
À bas l’impérialisme, le sionisme et les états réactionnaires arabes !

Paris, le 17 avril 2020
Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah
Campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com

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