En avril au café librairie Michèle Firk

Programme du mois d’avril au café librairie Michèle Firk à la Parole Errante

Dimanche 3 avril / 16h

Discussion avec Yves Bonnardel, auteur de La domination adulte. L’oppression des mineurs (éd. Myriadis)

Dans cet ouvrage, Yves Bonnardel rappelle les luttes méconnues menées par des « mineurs » contre leur condition, contre les discriminations fondées sur l’âge (l’âgisme) et pour l’égalité politique et économique.
Leur donnant la parole, le livre questionne aussi bien les idées d’enfance et de protection que celle de minorité et d’éducation. Il nous convie à un voyage révolutionnaire au sein des rapports adultes/enfants et nous interroge : comment en tant qu’adulte, s’emparer d’une question telle que l’âgisme ?
Concrètement, quelles expériences avons-­nous, et quelles perspectives voyons­-nous, de lutte contre l’ordre adulte ?
(à lire : un avant-propos au livre, par Christine Delphy)


Dimanche 3 avril / 20h

Concert d’Hande Topaloglu (voix et bendir) et Gilles Andrieux (saz et kementché) ­ Musique anatolienne (dans le cadre de la Parole Errante Demain)

Hande Topaloglu et Gilles Andrieux se sont rencontrés à Paris autour d’une passion commune pour les musiques d’Anatolie. Leur inspiration et leurs influences variées les ont amenés à proposer un répertoire qui se compose de pièces traditionnelles d’Istanbul, de chants turcs, mais aussi de compositions originales.
Pour écouter, c’est par ici.


Mardi 5 avril / 18h30

Soirée de sortie du nouveau Cactus Calamité

Fanzine poétique réunissant textes, dessins et photographies de créateurs français et internationaux.

Au Programme : Summer Love, de Barry Write // Original et traduction de poèmes de Daniel Peralba, poète contemporain catalan // Pigalle de nuit // Ton absence est nue // Original et traduction d’un poème de Gregorio Olivan, poète anarchiste espagnol des années 50 // Embrassez-­vous (purée de poire) // Altérations géo­sismiques, etc.


Vendredi 8 avril / 19h

The Hoochie Coochie & Turkey comix

Michèle Firk accueille les éditions Hoochie Coochie ­– bandes dessinées et impressions artisanales­ ­– et leur colonne vertébrale : la revue Turkey comix pour discuter de leur chouette catalogue, récemment disponible chez Michèle.
Rencontre avec des piliers de ces éditions et cette revue : Olivier Philipponneau (Détective Rollmops, 3#2), Boris Hurtel (Prisonnier des Amazones, revue Dérive Urbaine), Yoann Constantin (Vous êtes ici et 3#2), et Sylvain Laporte, membre du comité éditorial et surtout bénévole incontournable de l’association (impression de gravure, photographe officiel, responsable du site...)


Jeudi 14 avril / de 16h à 21h

Figures militantes et engagement politique : l’exemple des immigrés italiens

Rencontre avec Anna Andreotti et Margherita Trifoloni, de la compagnie La Maggese, qui collecte et met en scène des témoignages oraux et des chants traditionnels auprès des militants et résistants italiens émigrés en France.
Cette rencontre est l’occasion d’une réflexion autour de figures de résistants et de militants italiens émigrés. Le débat sera enrichi par la projection d’extraits de films militants, d’entretiens, de récits et d’archives audiovisuelles inédites. Échanges avec le public, en présence des intervenants, de porteurs des témoignages et de militants.


Samedi 16 avril / 19h

Enquête d’opinion. Pour une évaluation poétique…

Théâtre invisible pour micro-librairie, par Aude Liabeuf

« C’est l’histoire d’une enquête de satisfaction comme on en voit des millions
D’un acharnement à vouloir conditionner des idées, des envies, du ressenti
De chercher à chiffrer le sensible
Et de tout ce que ça engage »


Lundi 18 avril / 19h30

Selle de ch’val Rencontre avec la revue Jef Klak à l’occasion de la sortie du n°3 : Selle de ch’val

Jef Klak est un humain dont la vie croise sans cesse celles d’autres espèces animales, que ça lui plaise ou non, que ça l’intéresse ou pas.
Sans se caresser dans le sens du poil, Jef Klak s’est reposé la question de ses rapports avec les bêtes : contraindre ou libérer, enfermer ou contempler, brider ou débrider ? De quoi questionner aussi d’autres relations – de pouvoir, d’amour ou de communauté.
Travailler à un monde plus habitable implique de s’attarder sur les liens que nous tissons – des plus joyeux aux plus violents – avec les autres animaux. Peut-être trouverons-nous dans quelque complicité inter-espèces la force de freiner le galop du monde tel qu’il va – ou simplement l’occasion de s’y construire un nid commun.


Jeudi 21 avril / 19h

Fête de lancement de la réédition d’Ouvriers et capital de Mario Tronti aux éditions Entremonde

Ce livre, d’abord édité en France en 1977, regroupe des articles parus dans « Classe operaia ». Tronti formule les positions de l’opéraïsme durant le cycle de lutte de l’Italie des années soixante autour de la figure de l’ouvrier-masse. Il affirme le primat des luttes ouvrières sur l’histoire du développement capitaliste, l’irréductibilité de la Classe ouvrière aux structures sociales du capitalisme moderne, et la partialité assumée du point de vue ouvrier, qui rend possible d’appréhender le système social du point de vue de son renversement.
Avant d’en fêter la réédition, nous discuterons du contexte de ce texte à sa parution, et de sa potentielle actualité dans la conjoncture actuelle.


Jeudi 28 Avril / 20h

Paris Grand Capital Film documentaire de François Lathullière - 2015 - 80 min (
dans le cadre de la Parole Errante Demain)

A Ivry-sur-Seine, Alain observe le ballet des bulldozers ; on détruit l’usine à côté de sa boulangerie. A Saint-Denis, Mme Cardoso feuillette des photos de l’ancienne banlieue rouge ; elle attend avec inquiétude une lettre d’expropriation. A Bagnolet, des immigrés africains sont expulsés d’un squat en plein hiver ; ils font face aux CRS sous la neige. A Pantin, Mr le Maire fait visiter sa ville en bus ; au micro, il vante ses réalisations aux futurs habitants. Le Grand Paris est en marche, la banlieue attise les appétits du capital.
Ce film est une balade avec ceux qui subissent la violence de la restructuration urbaine. Certains résistent.

La bande-annonce du film, à voir ici.


Le café-librairie Michèle Firk est accueilli dans la Parole Errante à Montreuil. En mai 2016, le bail qui lie le Conseil Général à la Parole errante arrive à échéance. Un collectif d’usagers, metteurs en scène, comédiens, libraires, écrivains, réalisateurs, musiciens, enseignants, éducateurs, militants, a pris l’initiative d’imaginer un devenir pour ce lieu et d’écrire un projet nommé « La parole errante demain ». La suite de la librairie est entièrement liée à ce qu’il adviendra de la Parole Errante.

Le Conseil Général de Seine-Saint-Denis, doit encore décider de l’avenir qu’il réservera à ce lieu. Néanmoins, le risque que soit fait table rase de son passé est important. Si une époque de la Parole Errante se termine, pour autant, l’imagination de son futur devra, à notre sens, repartir de son histoire, et des besoins et potentialités qui s’y sont formulés ces dix dernières années.

C’est pourquoi nous défendons un lieu fondé sur l’ouverture, l’accueil, le partage, la solidarité, un lieu ancré dans la ville de Montreuil et dans le territoire de la Seine-Saint-Denis, un centre de création culturelle, politique et sociale qui ne se referme pas sur lui-même.

On vous invite à lire le projet et à en suivre les suites sur le site http://laparoledemain.jimdo.com/

https://michelefirk.noblogs.org/

Note

Café-Librairie Michèle Firk à la Parole Errante, ouvert du mercredi au samedi de 15h à 20h.
9 rue françois debergue
Montreuil 93100
France

https://michelefirk.noblogs.org/

Localisation : Montreuil

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