Élections truquées, coup d’État et résistances anticoloniales en Bolivie [Radio]

| Sortir du capitalisme

Un décryptage des événements en Bolivie à partir d’une perspective autonome et du temps long des résistances anticoloniales – avec Sam et Dani, auteurs d’articles sur ce sujet dans Le Poing.

Élections truquées, coup d’État et résistances anti-coloniales en Bolivie (1re partie)

La première partie (40 minutes) comporte :

Une histoire des structures de domination incas et espagnoles et des résistances communautaires face à ces structures ;

Une analyse de la révolte de Tupac Katari de 1781 et de ses objectifs politiques ;

Une histoire de l’indépendance bolivienne comme prise de pouvoir des colons et instauration d’une République oligarchique féodale ;

Une discussion de l’articulation du féodalisme bolivien et du capitalisme mondial au XIXe siècle et des transformations résultant de ce développement combiné et inégal de deux modes d’exploitation ;

Une analyse de la révolution de 1952, de ses origines et de ses suites ;

Une histoire de l’insurrection antidictature de 1979, de l’arrivée au pouvoir post-insurrectionnelle d’une gauche néolibérale, du retour « démocratique » des dictateurs au pouvoir au cours des années 1990 et de l’essor des contestations au tournant du siècle.

Élections truquées, coup d’État et résistances anti-coloniales en Bolivie (2e partie)

La deuxième partie (50 minutes) comporte :

Une histoire des luttes des classes populaires en Bolivie des années 1990-2000, et notamment « la guerre de l’eau de Cochabamba » en 2000 ;

Une analyse des conditions de l’arrivée au pouvoir d’Evo Morales et de son parti (le MAS) ;

Un bilan critique de l’exercice du pouvoir d’Evo Morales et du MAS : maintien d’un capitalisme extractiviste, néolibéral, exportateur et de connivence et de l’hégémonie des classes dominantes coloniales traditionnelles, cooptation et répression des mouvements populaires et indigènes, et un mix de réformes sociales et néolibérales ;

Une analyse de la fraude électorale de Morales et du coup d’État des classes dominantes coloniales traditionnelles, résultats d’une défiance croissante des classes populaires vis-à-vis du MAS et d’une offensive des classes dominantes coloniales traditionnelles face au MAS et au mouvement populaire ;

Une conclusion au sujet des résistances des mouvements populaires et indigènes autonomes face au régime de terreur actuel.

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