
Il n’y a pas un jour sans nouvelles révélations sur la bêtise raciste, la brutalité, le sadisme, la vulgarité de ces sinistres et immondes cowboys.
Il n’y a pas un jour sans nouvelles révélations sur les mensonges d’État liés à la gestion de la pénurie.
Il n’y a pas un jour sans nouvelles révélations sur les méthodes de lobbying du patronat pour supprimer les congés payés, augmenter la durée du temps de travail, annuler les maigres dispositifs de protection de l’environnement.
Tout le monde déteste la police et les patrons ?
Tout le monde aime les infirmières, les anesthésistes, les caissières, les livreurs en première ligne ?
Simple bon sens pour les victimes de la guerre sociale, une population apeurée dans une séquence de vulnérabilité généralisée.
Macron, Philippe et Castaner ont peut-être légèrement transpiré le samedi 8 décembre 2018. Pourtant dire que le pouvoir ne tient que par sa police n’a pas beaucoup de sens. Le pouvoir est, de fait, déjà bien partagé entre le macronisme, la milice d’État lepeniste et les ingénieurs-collabos de la technopolice. [1] [2]
Dans peu de temps, la seule activité autorisée par l’État sera le travail, saupoudré d’un peu de consommation, entre les menaces d’une police raciste et brutale en roue libre et la surveillance d’une technopolice sans limites. Il faut s’y préparer et contre-attaquer. Retrouvons-nous dans la rue le 11 mai, puis le 12, puis le 13…
Des confiné·e·s en voie de déconfinement